À la vue des posts précédents, il me démange de rendre aux grenouilles l'image qu'elles méritent. (Bien que je porte aussi les canards très haut dans mon cœur <3)
Tout d'abord je soutiendrai qu'il y a eu une confusion entre crapaud et grenouille. Le premier, dans l'imaginaire collectif est plus le compagnon mages centenaires et solitaires dont l'activité principale est de philosopher, pipe à bulle au bec. Et en ce sens je comprends que les crapaud seraient synonymes de prises de tête. Mais les grenouilles, les grenouilles...
Les grenouilles sont fondamentalement des boules de goofyness : elles ont des yeux immenses proportionnellement à leur taille (source : https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC7542830/). Une caractéristique qu'on retrouve aussi chez les protagonistes de Looney Tunes, icônes de la goofyness. Ensuite, les grenouilles peuvent bondir jusqu'à 50x leur taille (source : https://amphibianx.com/how-high-and-far-can-a-frog-jump/). Ce qui en fait des compagnons sautillants parfait. Et je mentionnerait évidemment leur démarche lorsqu'elle ne sautent pas, leurs cuisses optimisées pour les bonds leur donnent une démarche non-assurée et chaloupée parfaitement silly-goofy. Et leur cri, je conseillerai à tout lecteur.ice de se ruer en écouter pour constater que l'on dirait un chœur de jouets en caoutchouc, pouic-pouic. Les grenouilles ne se prennent pas au sérieux, sont ridicules (compliment) et pleines d'énergie par nature.
Pour ce qui est de la mignonnerie, je pourrais évidemment citer à nouveau le ratio taille yeux-corps, mais il y a aussi le panel de couleurs vives qu'elles arborent, leur peau slimy et la taille de leur tête comparé à leurs jambes effilées. Elles sont même capables d'adopter la position "loaf" publiquement décrétée comme mignonne par les adorateurs de chat.
J'affirmerais donc que les grenouilles sont un exemple parfait d'animaux goofys ET mignons et qu'elles siégerait honorablement aux côtés des canards dans cette catégorie.Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2025-03-25
À la vue des posts précédents, il me démange de rendre aux grenouilles l'image qu'elles méritent. (Bien que je porte aussi les canards très haut dans mon cœur <3)
Tout d'abord je soutiendrai qu'il y a eu une confusion entre crapaud et grenouille. Le premier, dans l'imaginaire collectif est plus le compagnon mages centenaires et solitaires dont l'activité principale est de philosopher, pipe à bulle au bec. Et en ce sens je comprends que les crapaud seraient synonymes de prises de tête. Mais les grenouilles, les grenouilles...
Les grenouilles sont fondamentalement des boules de goofyness : elles ont des yeux immenses proportionnellement à leur taille (source : https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC7542830/). Une caractéristique qu'on retrouve aussi chez les protagonistes de Looney Tunes, icônes de la goofyness. Ensuite, les grenouilles peuvent bondir jusqu'à 50x leur taille (source : https://amphibianx.com/how-high-and-far-can-a-frog-jump/). Ce qui en fait des compagnons sautillants parfait. Et je mentionnerait évidemment leur démarche lorsqu'elle ne sautent pas, leurs cuisses optimisées pour les bonds leur donnent une démarche non-assurée et chaloupée parfaitement silly-goofy. Et leur cri, je conseillerai à tout lecteur.ice de se ruer en écouter pour constater que l'on dirait un chœur de jouets en caoutchouc, pouic-pouic. Les grenouilles ne se prennent pas au sérieux, sont ridicules (compliment) et pleines d'énergie par nature.
Pour ce qui est de la mignonnerie, je pourrais évidemment citer à nouveau le ratio taille yeux-corps, mais il y a aussi le panel de couleurs vives qu'elles arborent, leur peau slimy et la taille de leur tête comparé à leurs jambes effilées. Elles sont même capables d'adopter la position "loaf" publiquement décrétée comme mignonne par les adorateurs de chat.
J'affirmerais donc que les grenouilles sont un exemple parfait d'animaux goofys ET mignons et qu'elles siégerait honorablement aux côtés des canards dans cette catégorie.Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2025-03-25
J'aime bien aussi les grenouilles hein, mais les potits canards c'est vraiment trop mignon hein, genre ils ont une vibe goofy ET mignons que les grenouilles ont pas. Le canard c'est un peu ton pote rigolo et maladroit, alors que la grenouille elle va plus te prendre la tête avec des questions exitensielles. Pis les canards ils font coin coin et ça c'est goatesquePar un·e lecteur·ice anonyme, le 2025-03-23
J'aime bien les petits canardsPar un·e lecteur·ice anonyme, le 2025-03-20
J'aime bien les petits canardsPar un·e lecteur·ice anonyme, le 2025-03-19
L’Homme meurt quand son désir d’accomplir s’éteint, ne laissant alors sur son passage que les cendres d’une ambition consumée. Consumée par les flammes de l’arrogance, de cette satisfaction éphémère et de cette fierté que les médailles, titres et victoires lui ont apportées. Quand on atteint l’apogée et que tout semble acquis, quand on pense que le périple est fini et que plus rien n’est à explorer, on perd alors de notre vivacité et de notre curiosité, qui nous poussaient à découvrir les tréfonds de notre être et de poser une définition le sens de notre venue sur Terre. Dès lors, l’Homme qui se lève pour accomplir sera paradoxalement plus heureux que l’Homme qui ne rêve que de bonheur. Car le bonheur n’est pas une finalité, mais bien une conséquence de cette finalité. Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2024-12-27
Les Frères Karamazov de Fyodor Dostoevsky : La meilleure oeuvre du XIXe siècle ?
S'il y avait encore un doute, laissez-moi vous confirmer que c'est le cas. Mais sachez qu'il vous faudra un bon mois pour le lire. Et ce n'est pas une lecture légère : c'est une œuvre philosophique dense déguisée en simple meurtre mystérieux. Mais l'effort en vaut la peine. Il aborde la question fondamentale de l'existence humaine, comment vivre au mieux sa vie, d'une manière vraiment captivante. Dostoïevski a créé trois frères (Ivan, Alexei et Dmitri) avec des réponses opposées à cette question fondamentale, et les a lâchés dans le monde pour voir ce qui se passerait. La preuve du génie de Dostoïevski est qu'il ne savait pas comment le livre évoluerait lorsqu'il a commencé à l'écrire. Par conséquent, le livre ne porte pas du tout sur l'intrigue, mais sur la façon dont ces frères évoluent et font face à leurs difficultés en fonction de leurs différentes visions du monde.
Mieux que quiconque, Dostoïevski explique comment les êtres humains sont ce que j'appellerais des « contradictions ambulantes ». Peut-être que toutes nos luttes dans la vie se résument à la réalité que nous désirons des choses contradictoires, simultanément. Si vous aimez les romans où les personnages sont bien développés, voici l'œuvre maîtresse. Les personnages de Dostoïevski sont plus réels, plus humains que tous les autres. À différents moments du parcours, vous vous identifierez à eux, vous sympathiserez avec eux, vous les maudirez, vous agoniserez pour eux, vous les célébrerez. Vous serez ému !
Pour être honnête, la lecture de ce livre a été pour moi une expérience profondément personnelle, car je me suis reconnue dans l'un des personnages, et je n'ai pas aimé ce que j'ai vu... Cette expérience a modifié ma vision du monde et, en toute transparence, l'orientation de ma vie. Je ne peux pas vous garantir les mêmes résultats, mais vous vous devez de prendre le temps, un jour, de lire Les Frères Karamazov.Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2024-12-12
Pendant des années, j’ai été hantée par un mal-être insidieux, omniprésent, qui s’accrochait à moi comme une ombre silencieuse. Il était difficile de le nommer précisément, mais je savais qu’il provenait d’un problème précis, une sorte de nœud dans ma vie que je ne parvenais ni à délier ni à ignorer. Ce problème, à mes yeux, était le centre de tout. Il dictait mes jours et volait mes nuits. Tout ce que je faisais, tout ce que je pensais, semblait graviter autour de lui, comme si le reste du monde avait cessé d’exister. Je vivais dans l’attente du moment où tout cela se résoudrait, convaincu qu’alors, enfin, je pourrais respirer.
Et puis, un jour, après des années d’angoisse, de luttes intérieures et de solitude face à cette charge invisible, ce problème s’est réglé. C’était presque absurde dans sa simplicité. Ce qui avait semblé si insurmontable, si lourd à porter, s’était dissipé presque naturellement, comme une tempête qui se calme sans explication. Je devais être soulagé, c’est ce que j’avais attendu, n’est-ce pas ? Pourtant, à ce moment précis, je n’ai ressenti qu’un vide étrange.
Je me suis arrêtée dans la rue ce jour-là, incapable de comprendre ce qui m’arrivait. J’ai regardé autour de moi, les passants indifférents, les façades grises des immeubles, le ciel terne. Tout était identique à la veille, et pourtant, je n’étais plus la même. Une question m’a frappée, violente et froide : tout ça pour ça ? Ces années de tourment, ces nuits blanches, cette oppression constante dans ma poitrine, est-ce que tout cela en valait la peine ? Est-ce que ce problème, si terrifiant à l’époque, méritait réellement tout ce mal que je m’étais infligée ?
Le problème était résolu, oui, mais la paix que j’avais espérée ne venait pas. Ce n’était pas le soulagement que j’attendais, pas ce moment de renaissance que j’avais imaginé. Ce que je ressentais, c’était une sorte de honte, peut-être même de colère, de frustration. Comment avais-je pu laisser quelque chose dont je n'avais aucunement le contrôle en fin de compte, dominer ma vie à ce point ? Pourquoi avais-je donné autant de pouvoir à une chose qui, maintenant, me semblait presque dérisoire ? Comment ai-je me détruire autant, mettre en péril ma vie, mes projets, pour un secret dont la moitié de mes proches ignorait l'existence et dont l'autre moitié estimait que ce n'était "qu'un simple coup de téléphone" à attendre. Mais l'attente a duré cinq ans, deux mois et 30 jours...
Mais était-ce vraiment dérisoire, ou bien était-ce moi qui avais changé ? Je ne savais plus. Tout ce que je savais, c’était que la souffrance avait été bien réelle, pesante, indescriptible. Elle m’avait consumée, étouffée, et maintenant qu’elle n’était plus là, il me restait ce vide, ce silence qui n’apportait pas de réponses, mais seulement d’autres questions. Peut-être que ce n’était pas le problème en lui-même qui m’avait détruit, mais ce que j’en avais fait, ce que je me suis faite. Peut-être que la douleur était née en moi, entretenue par mes propres pensées, mes propres peurs, jusqu’à ce qu’elle prenne des proportions que je ne pouvais plus contrôler.
Je marchais dans la rue, et je me sentais étrangement légère, mais pas d’une légèreté apaisante, pas cette légèreté que j'enviais aux autres. C’était une légèreté vide, comme si quelque chose avait été arrachée de moi, mais rien de bon n’était venu le remplacer. J’ai continué à marcher, le regard perdu, et une pensée m’a traversé l’esprit : si ce problème n’avait jamais vraiment compté, alors pourquoi toute cette douleur avait-elle semblé si réelle ? Et si rien de tout cela n’avait de sens, que devais-je faire du reste de ma vie ?
28/11/24 - Nastenka Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2024-12-12