Le monde fait bien les choses se disait Gabriel s’arrêtant un moment pour regarder une femme recevoir la pierre qui n’avait d’égale à sa brillance, que le sourire de cette dernière. Cet évènement lui rappela sa propre demande...c’était déjà si loin mais les souvenirs étaient toujours si vifs, un coup de poker des plus désespéré. Il vient à se rappeler la pluie ce soir-là, l’engueulade intense qui avait précédé le moment fatidique, la porte se claquant violemment, le frisson terrible à l’idée que c’était la fin, puis .... La clarté de l’instant. Il l’aimait. Même lorsqu’elle le rendait fou, c’était par amour. Il ne voulait qu’elle.
En reprenant son chemin Gabriel ne put s’empêcher de laisser s’échapper un rire expiré en repensant a sa course folle, lui qui n’était pas sportif, ce sprint n’était pas du domaine du conscient. Agissant par instinct, la douleur de ses jambes était négligeable en comparaison à ce qu’il allait ressentir s’il n’agissait pas.
Gabriel vient alors à regarder sa main et la bague qui s’y trouvait. Identique à celle qu’il lui a donné ce soir-là. Pas la plus brillante ni la plus chère, mais d’une valeur inestimable. Plongeant à nouveau dans ses souvenirs, il continua de dérouler les évènements. La tête du bijoutier lorsqu’il avait vu rentré un homme trempé et en sueur, n’ayant qu’une centaine d’euros en poche et ayant l’audace de demander une bague de fiançailles.
Arrivant à sa destination, le parc préféré de son amour, celui où il l’avait trouvé ce soir-là, il coupa court à son voyage émotionnel. En effet, elle était là à l’attendre, comme tous les jours après son hospitalisation.
Le monde est infect se disait Gabriel s’arrêtant un moment pour regarder une femme recevoir un caillou qu’on ne pourrait que qualifier de carbone pressurisé. Cet évènement lui rappela son passé...c’était déjà si loin mais les souvenirs étaient toujours si vifs. Il vient à se rappeler la pluie ce soir-là, l’engueulade intense qui avait précédé le moment fatidique, la porte se claquant violemment, le frisson intense à l’idée que c’était la fin, puis....La rage de l’instant. Cette fois-ci il en avait marre. Elle le rendait fou, comment appeler ça de l’amour. Il lui fallait de l’air pour calmer ses émotions.
En reprenant son chemin Gabriel ne put s’empêcher de laisser s’échapper une larme en repensant a sa course folle, lui qui n’était pas sportif, ce sprint n’était pas du domaine du conscient. Agissant par instinct, la douleur de ses jambes était négligeable en comparaison à ce qu’il ressentait dans son cœur.
Gabriel vient alors à regarder sa main et les cicatrices qui s’y trouvaient. Qu’est-ce qu’il ne donnerait pas pour changer les évènements. Plongeant à nouveau dans ses souvenirs, il continua de dérouler les étapes de sa course et notamment l’origine de ces marques. Aveuglé par l’amalgame de haine et de tristesse, il se souvient être passé devant un bijoutier. L’ironie de la chose le força à s’arrêter un moment. Pourquoi n’avait-il pas accès à une vie simple comme les gens dans cette petite échoppe. La rage commençait à prendre le dessus et ses idées devenaient encore plus flou que pendant sa course. Il revient à lui seulement après avoir entendu le bruit du verre se fracasser. Son corps s’était mû avant même qu’il ne le remarque.
Arrivant finalement à sa destination, les larmes coulaient maintenant à grand flots, pourquoi n’avait-elle pas essayé de se battre contre sa maladie... était-ce parce qu’elle n’avait pas de soutien? Tant de questions qu’il ne pouvait malheureusement que poser au granite devant lequel il se trouvait.