Je me suis toujours promis d’être sincère sur cette page blanche, là où mes pensées prennent vie. Accorder l'importance nécessaire à chaque mot, et s’assurer qu’aucun d’entre eux ne soit oublié est, selon moi, une formalité. Ecrire dans le seul but de flatter, émoustiller une personne visée peut être un objectif, mais pas le mien. Parfois, ces mots sont soigneusement choisis pour tromper la personne adressée, et lui faire croire qu’elle est si spéciale … avant de l’oublier, pour replonger dans les yeux d’une autre. Et si vous ne pouvez pas vous contenter de cela, il suffit simplement de répéter ce processus machinalement, et indéfiniment, jusqu’à tomber sur cette personne assez naïve pour lui faire croire que ces mots s’adressent à elle, et rien qu’à elle.
Écrire pour décrire ce que l’on peut ressentir au plus profond de notre âme, en suppliant chaque mot de modéliser cette chose aussi abstraite que nos sentiments et sensations, voilà ma vocation. Le langage est une énigme en lui-même : à la fois assez puissant pour mettre des formes à l’invisible, mais si faible car, comprenez-vous réellement ce que je veux dire quand je dis ‘je t’aime’ ? Savez-vous ce que j’ai pu subir pour que ces mots s’ôtent de ma bouche, pour retomber dans l’esprit d’un quelconque individu ? Osez-vous imaginer la douleur et les épreuves que j’ai dû endurer, ce combat perpétuel entre la raison et les sentiments, qui m’a fait perdre toute raison ? Sentez-vous le poids monstrueux que ces quelques lettres, aussi lourdes de sens soient-elles, peuvent peser sur sa conscience ? Ma conscience ?
J'imagine que non. Car nous sommes tous le fruit d’une histoire singulière. Et même si nous imaginons l’universel à notre manière, nous ne pouvons pas imaginer le singulier d’une quelconque personne. Pour certains, les mots sont cette arme si puissante qui leur permet d’acquérir ce dont ils ont besoin : il n’y a rien de plus puissant que les mots pour vivre dans l’illusion. Pour les autres, seul cet espoir de sincérité les maintient en vie. Alors, si nous ne sommes pas capables de s’exprimer sans être fidèle à ce que l’on présage, laissons le silence se charger du message. Il vaut mieux un silence sincère plutôt qu’un mensonge délétère. Les mots sont faits pour nous unir et nous comprendre, et non pas pour se donner cette apparence d’être compris.
Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2025-05-12
Si je devais imager la pensé par un environnement matériel, plus figuratif et concret que la simple abstraction, cela serait un vaste enclos entouré de clôtures en bois. En effet, l'herbe fraîche et abondante qui s'y trouverait ferait le bonheur des moutons qui la raffoleraient machinalement. Ces moutons, ce sont les hommes. En effet un enclos à la particularité plutôt étonnante de ne pas paraître délimité quand on se concentre uniquement sur l'herbe qui s'y trouve et pour cause, pourquoi un mouton lèverait la tête pour contempler l'immensité du ciel et jauger la distance qui le sépare de la clôture la plus proche quand il peut savourer l'herbe qui se trouve à ses pieds à sa guise ? L'image utilisée ici peut paraître dénuée de sens surtout quand on se dit que l'homme a bâti cette clôture afin d'exploiter l'animal inférieur à lui qu'est le mouton. Cependant, lorsqu'on se penche sur le schéma de pensée de la société actuelle, nous somme absolument tous dans cet enclos, bâti par nos soins, broutant l'herbe du besoin de reconnaissance et du bonheur industriel. Voyez vous, bon nombre des individus de la société actuelle, suffisamment nombreux pour en faire une majorité, adoptent le même schéma de pensée ou du moins, se préoccupent des mêmes problèmes : comment s'en sortir financièrement ? Comment réussir ? Atteindre ses objectifs ? Dans l'optique inconsciente ou non, d'aspirer à une vie plus heureuse qu'elle ne l'est actuellement. Mais ce cycle, bien connu des clôtures que nous avons créés, a savoir cette bulle multimédia infranchissable qui nous abreuve continuellement de contenu, s'est transformé en cercle vicieux. Des bergers sont nés et leurs chiens nous menacent, nous dictent la bonne conduite à adopter sans avoir à penser au delà de la situation dans laquelle l'on se trouve. Les bergers nous imposent la marche à suivre, nous mettent en rang afin de se conformer à la grande déchéance que subit notre esprit. Qu'y a t il au delà de la clôture ? La liberté.Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2025-05-07
Je rêve d’un jour où ce chemin qui me mène vers ton cœur cessera d’être un simple ruban de Möbius. Ce même scénario se répétant en boucle chaque jour, où mes yeux prennent le risque de se poser sur ta silhouette, condamnant le reste de mon corps à demeurer muet d’une telle beauté, m’endoctrine dans une réalité qui ne semble pas être la mienne.
La nuit, je ne peux m’empêcher de rêver de toi. Et quand le jour vient, je m’empresse d’attendre la nuit pour poursuivre ces rêves.
Dès lors que le soleil se lève, brille de mille feux, et ose effleurer ton âme pour n’y faire paraître que ce si doux visage qui me tourmente tant, ma conscience ne distingue plus la réalité du songe, me plongeant ainsi dans cette paralysie du sommeil.
En réalité, et tant que je suis éveillé, je ne peux et veux voir que Toi : dans cette immense galaxie, tu es ce trou noir qui ne cesse de m’absorber, et d’absorber toute mes autres pensées, remplacées alors par la seule image de ton existence coïncidant avec la mienne.
Tu as beau être omniprésente dans mon champ de vision, je n’ose pas te regarder. Car chaque croisement d’iris est un véritable supplice me vidant de tout espoir. Mais je te promets que ce jour viendra, où j’aurai la force de me réveiller, de profiter de chaque seconde pour dévorer ton regard sans jamais être rassasié, de substituer tout écho de silence par les vibrations de ta voix qui me manquent cruellement, et d’enfin dénouer ce ruban pour laisser nos mains et destins se nouer à jamais.
Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2025-04-10
Murmures d’un Amour Silencieux
À toi
Mon cœur se brise à chaque regard volé
Au fond de ce cours tout est là suspendu secret
Rien ne trahit mes pensées elles se glissent furtives
Invisible je t’observe dans l'ombre de mes dérives
Et chaque instant passé à tes côtés est un tourment
Sous les néons froids je vois ta silhouette
Avec des mots retenus mon âme s’arrête
La peur me serre mes doigts restent figés
Vers toi l’abîme s’ouvre mais je n’ose y plonger
Au creux de mes silences je t'aime sans bruit
Tandis que mon amour se perd dans l’infiniPar un·e lecteur·ice anonyme, le 2025-04-08
Connaissez-vous cette sensation ? Je vous parle de celle qui vous touche quand l’impasse s’érige vers vous, ne vous laissant alors seulement l’illusion d’un choix.
Le train de vie de ces dernières semaines m’a souvent amené à choisir entre Charybde et Scylla… On pourrait se creuser la tête, en évaluant seul chaque possibilité théoriquement imaginable, et de calculer le résultat de ces expériences aléatoires … Ou ne pas faire de choix.
Le non-choix nous baigne dans un simili-confort assez paradoxal : aucune conséquence ne peut peser sur notre conscience, si ce n’est celle de ne pas avoir agi.
Mais, de fil en aiguille, on se rend compte que le non-choix est une forme d’agissement. En effet : ne pas choisir, c’est provoquer l’absence d’action, fondamentalement différente de l’inexistence de cette même action.
Et quand on s’en rend compte … il est déjà trop tard. Ou, du moins, nous nous en sommes déjà convaincus. L’espace temps agit sur toute matière : chaque molécule est triturée, transformée, pour au final être décomposée et en former une autre, que vous le voulez ou non.
Il en est de même pour notre pensée. Influencée par de violentes sécrétions de norepinephrine quand un regard se croise, ou que deux mains s’unissent pour n’en former qu’une (voire une troisième), il est en réalité impossible de prédire nos actions futures. Le temps agit comme un catalyseur de toute réaction chimique, rendant alors tout cocktail d’ocytocine et de dopamine éphémère…
S’il est si difficile de prédire / contrôler / affirmer notre mode de pensée, qu’en est-il d’une personne tierce ? Pimentons les choses : en plus de cette difficulté mentionnée préalablement, ajoutons une absence totale de toute communication verbale.
Laissons alors tout événement devenir une simple interprétation individuelle de la réalité. Quand “la” réalité se transforme en “notre” réalité, celle-ci perd alors tout son sens. Les faits, gestes et comportements des personnes exogènes sont alors expliqués uniquement par notre interprétation, parfois (et trop de fois) biaisée. La conséquence fatale est que nous sommes aveuglément convaincus par ces interprétations.
S’il m’a regardé, est-ce parce qu’il pense encore à moi ? Qu’il m’aime encore ? Me déteste ?? Ou est-ce l’unique fruit de mon imagination …
Vous vous en doutez bien, en l’absence d’un quelconque échange de locutions verbales,il nous est impossible de comprendre. Comprendre. Comprendre la situation ? pourquoi pas. Comprendre son prochain ? Oui. Mais surtout se comprendre, être en harmonie avec soi-même car nous avons finalement pu trouver la bonne interprétation parmi celles imaginées et imaginables.
Revenons-en à nos moutons : les choix évoqués au début auraient pu être moins cornéliens si cet outil phénoménal qu’est le langage avait été utilisé.
Parler, porter conseil, ou écouter attentivement ces mêmes conseils : ce sont toutes des actions fondamentales pour l’humanité, si celle-ci veut un jour se voir progresser. Sans communication, nous risquons de ne parler que ce langage, celui qui n’est compris que par nous-même. L’intérêt est similaire à une plume dépourvue d’un quelconque écrivain…
Et aujourd’hui, en écrivant ce texte, je me rends compte que je ne demeure plus dans le non-choix, car j’ai choisi d’agir, et d’utiliser mes mots pour l’écrire. Et même si l’espace-temps a beau nous déformer, ces mots vaudront à tout jamais quelque chose pour moi.
Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2025-04-06
Pourquoi restons-nous accroché à une personne ou à une relation toxique comme un bigorneau à son rocher?
Plusieurs réponses me viennent à l'esprit :
1) A cause de notre côté émotif, notre romantisme. Nous avons tendance à tout idéaliser, à commencer par cette personne et par notre relation. Il est beau, charismatique, il sait se vendre, et nous tombons dans le piège comme une mouche fonce sur un ruban adhésif. Nous l'idéalisons.
2) Car l'amour rend aveugle, comme dit le célèbre dicton. Aussi, si nous n'avons jamais rien connu d'autre, il est difficile d'enlever les œillères.
3) Je pense que nous sommes conditionné(e)s à vivre pour l’amour, le couple puis les enfants et plus généralement la famille.
Et je pense que c’est encore plus le cas lorsqu’on est une femme.
Les nombreux films d’amour et la saint-valentin en sont la preuve. Comme si le but de la vie était d’être en couple, peu importe que l’on soit bien dans cette relation, que l’on aime ou que l’on soit aimé. Il faut être en couple. Puis il faut avoir des enfants, et acheter une maison, un chien…
D'ailleurs, de nombreuses copines disparaissent lorsqu’elles sont en couple. Elles sont en couple, elles s’abandonnent à la relation, quitte à s’oublier et à vivre pour cette relation, peu importe leur bien-être ou leurs amis, leur famille.
Personnellement je n’étais pas abandonnée à la relation à ce point. Mais je vivais (presque) pour lui, je ne pensais qu’à lui, je n’attendais que de le retrouver, oubliant même de profiter de l’instant présent. Oubliant de savourer les précieux moments que je passais avec mes proches, dans les endroits où je me sentais bien. Mes pensées n’étaient tournées que vers lui.Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2025-04-04
À la vue des posts précédents, il me démange de rendre aux grenouilles l'image qu'elles méritent. (Bien que je porte aussi les canards très haut dans mon cœur <3)
Tout d'abord je soutiendrai qu'il y a eu une confusion entre crapaud et grenouille. Le premier, dans l'imaginaire collectif est plus le compagnon mages centenaires et solitaires dont l'activité principale est de philosopher, pipe à bulle au bec. Et en ce sens je comprends que les crapaud seraient synonymes de prises de tête. Mais les grenouilles, les grenouilles...
Les grenouilles sont fondamentalement des boules de goofyness : elles ont des yeux immenses proportionnellement à leur taille (source : https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC7542830/). Une caractéristique qu'on retrouve aussi chez les protagonistes de Looney Tunes, icônes de la goofyness. Ensuite, les grenouilles peuvent bondir jusqu'à 50x leur taille (source : https://amphibianx.com/how-high-and-far-can-a-frog-jump/). Ce qui en fait des compagnons sautillants parfait. Et je mentionnerait évidemment leur démarche lorsqu'elle ne sautent pas, leurs cuisses optimisées pour les bonds leur donnent une démarche non-assurée et chaloupée parfaitement silly-goofy. Et leur cri, je conseillerai à tout lecteur.ice de se ruer en écouter pour constater que l'on dirait un chœur de jouets en caoutchouc, pouic-pouic. Les grenouilles ne se prennent pas au sérieux, sont ridicules (compliment) et pleines d'énergie par nature.
Pour ce qui est de la mignonnerie, je pourrais évidemment citer à nouveau le ratio taille yeux-corps, mais il y a aussi le panel de couleurs vives qu'elles arborent, leur peau slimy et la taille de leur tête comparé à leurs jambes effilées. Elles sont même capables d'adopter la position "loaf" publiquement décrétée comme mignonne par les adorateurs de chat.
J'affirmerais donc que les grenouilles sont un exemple parfait d'animaux goofys ET mignons et qu'elles siégerait honorablement aux côtés des canards dans cette catégorie.Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2025-03-25
À la vue des posts précédents, il me démange de rendre aux grenouilles l'image qu'elles méritent. (Bien que je porte aussi les canards très haut dans mon cœur <3)
Tout d'abord je soutiendrai qu'il y a eu une confusion entre crapaud et grenouille. Le premier, dans l'imaginaire collectif est plus le compagnon mages centenaires et solitaires dont l'activité principale est de philosopher, pipe à bulle au bec. Et en ce sens je comprends que les crapaud seraient synonymes de prises de tête. Mais les grenouilles, les grenouilles...
Les grenouilles sont fondamentalement des boules de goofyness : elles ont des yeux immenses proportionnellement à leur taille (source : https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC7542830/). Une caractéristique qu'on retrouve aussi chez les protagonistes de Looney Tunes, icônes de la goofyness. Ensuite, les grenouilles peuvent bondir jusqu'à 50x leur taille (source : https://amphibianx.com/how-high-and-far-can-a-frog-jump/). Ce qui en fait des compagnons sautillants parfait. Et je mentionnerait évidemment leur démarche lorsqu'elle ne sautent pas, leurs cuisses optimisées pour les bonds leur donnent une démarche non-assurée et chaloupée parfaitement silly-goofy. Et leur cri, je conseillerai à tout lecteur.ice de se ruer en écouter pour constater que l'on dirait un chœur de jouets en caoutchouc, pouic-pouic. Les grenouilles ne se prennent pas au sérieux, sont ridicules (compliment) et pleines d'énergie par nature.
Pour ce qui est de la mignonnerie, je pourrais évidemment citer à nouveau le ratio taille yeux-corps, mais il y a aussi le panel de couleurs vives qu'elles arborent, leur peau slimy et la taille de leur tête comparé à leurs jambes effilées. Elles sont même capables d'adopter la position "loaf" publiquement décrétée comme mignonne par les adorateurs de chat.
J'affirmerais donc que les grenouilles sont un exemple parfait d'animaux goofys ET mignons et qu'elles siégerait honorablement aux côtés des canards dans cette catégorie.Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2025-03-25
J'aime bien aussi les grenouilles hein, mais les potits canards c'est vraiment trop mignon hein, genre ils ont une vibe goofy ET mignons que les grenouilles ont pas. Le canard c'est un peu ton pote rigolo et maladroit, alors que la grenouille elle va plus te prendre la tête avec des questions exitensielles. Pis les canards ils font coin coin et ça c'est goatesquePar un·e lecteur·ice anonyme, le 2025-03-23
J'aime bien les petits canardsPar un·e lecteur·ice anonyme, le 2025-03-20
J'aime bien les petits canardsPar un·e lecteur·ice anonyme, le 2025-03-19
L’Homme meurt quand son désir d’accomplir s’éteint, ne laissant alors sur son passage que les cendres d’une ambition consumée. Consumée par les flammes de l’arrogance, de cette satisfaction éphémère et de cette fierté que les médailles, titres et victoires lui ont apportées. Quand on atteint l’apogée et que tout semble acquis, quand on pense que le périple est fini et que plus rien n’est à explorer, on perd alors de notre vivacité et de notre curiosité, qui nous poussaient à découvrir les tréfonds de notre être et de poser une définition le sens de notre venue sur Terre. Dès lors, l’Homme qui se lève pour accomplir sera paradoxalement plus heureux que l’Homme qui ne rêve que de bonheur. Car le bonheur n’est pas une finalité, mais bien une conséquence de cette finalité. Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2024-12-27
Les Frères Karamazov de Fyodor Dostoevsky : La meilleure oeuvre du XIXe siècle ?
S'il y avait encore un doute, laissez-moi vous confirmer que c'est le cas. Mais sachez qu'il vous faudra un bon mois pour le lire. Et ce n'est pas une lecture légère : c'est une œuvre philosophique dense déguisée en simple meurtre mystérieux. Mais l'effort en vaut la peine. Il aborde la question fondamentale de l'existence humaine, comment vivre au mieux sa vie, d'une manière vraiment captivante. Dostoïevski a créé trois frères (Ivan, Alexei et Dmitri) avec des réponses opposées à cette question fondamentale, et les a lâchés dans le monde pour voir ce qui se passerait. La preuve du génie de Dostoïevski est qu'il ne savait pas comment le livre évoluerait lorsqu'il a commencé à l'écrire. Par conséquent, le livre ne porte pas du tout sur l'intrigue, mais sur la façon dont ces frères évoluent et font face à leurs difficultés en fonction de leurs différentes visions du monde.
Mieux que quiconque, Dostoïevski explique comment les êtres humains sont ce que j'appellerais des « contradictions ambulantes ». Peut-être que toutes nos luttes dans la vie se résument à la réalité que nous désirons des choses contradictoires, simultanément. Si vous aimez les romans où les personnages sont bien développés, voici l'œuvre maîtresse. Les personnages de Dostoïevski sont plus réels, plus humains que tous les autres. À différents moments du parcours, vous vous identifierez à eux, vous sympathiserez avec eux, vous les maudirez, vous agoniserez pour eux, vous les célébrerez. Vous serez ému !
Pour être honnête, la lecture de ce livre a été pour moi une expérience profondément personnelle, car je me suis reconnue dans l'un des personnages, et je n'ai pas aimé ce que j'ai vu... Cette expérience a modifié ma vision du monde et, en toute transparence, l'orientation de ma vie. Je ne peux pas vous garantir les mêmes résultats, mais vous vous devez de prendre le temps, un jour, de lire Les Frères Karamazov.Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2024-12-12
Pendant des années, j’ai été hantée par un mal-être insidieux, omniprésent, qui s’accrochait à moi comme une ombre silencieuse. Il était difficile de le nommer précisément, mais je savais qu’il provenait d’un problème précis, une sorte de nœud dans ma vie que je ne parvenais ni à délier ni à ignorer. Ce problème, à mes yeux, était le centre de tout. Il dictait mes jours et volait mes nuits. Tout ce que je faisais, tout ce que je pensais, semblait graviter autour de lui, comme si le reste du monde avait cessé d’exister. Je vivais dans l’attente du moment où tout cela se résoudrait, convaincu qu’alors, enfin, je pourrais respirer.
Et puis, un jour, après des années d’angoisse, de luttes intérieures et de solitude face à cette charge invisible, ce problème s’est réglé. C’était presque absurde dans sa simplicité. Ce qui avait semblé si insurmontable, si lourd à porter, s’était dissipé presque naturellement, comme une tempête qui se calme sans explication. Je devais être soulagé, c’est ce que j’avais attendu, n’est-ce pas ? Pourtant, à ce moment précis, je n’ai ressenti qu’un vide étrange.
Je me suis arrêtée dans la rue ce jour-là, incapable de comprendre ce qui m’arrivait. J’ai regardé autour de moi, les passants indifférents, les façades grises des immeubles, le ciel terne. Tout était identique à la veille, et pourtant, je n’étais plus la même. Une question m’a frappée, violente et froide : tout ça pour ça ? Ces années de tourment, ces nuits blanches, cette oppression constante dans ma poitrine, est-ce que tout cela en valait la peine ? Est-ce que ce problème, si terrifiant à l’époque, méritait réellement tout ce mal que je m’étais infligée ?
Le problème était résolu, oui, mais la paix que j’avais espérée ne venait pas. Ce n’était pas le soulagement que j’attendais, pas ce moment de renaissance que j’avais imaginé. Ce que je ressentais, c’était une sorte de honte, peut-être même de colère, de frustration. Comment avais-je pu laisser quelque chose dont je n'avais aucunement le contrôle en fin de compte, dominer ma vie à ce point ? Pourquoi avais-je donné autant de pouvoir à une chose qui, maintenant, me semblait presque dérisoire ? Comment ai-je me détruire autant, mettre en péril ma vie, mes projets, pour un secret dont la moitié de mes proches ignorait l'existence et dont l'autre moitié estimait que ce n'était "qu'un simple coup de téléphone" à attendre. Mais l'attente a duré cinq ans, deux mois et 30 jours...
Mais était-ce vraiment dérisoire, ou bien était-ce moi qui avais changé ? Je ne savais plus. Tout ce que je savais, c’était que la souffrance avait été bien réelle, pesante, indescriptible. Elle m’avait consumée, étouffée, et maintenant qu’elle n’était plus là, il me restait ce vide, ce silence qui n’apportait pas de réponses, mais seulement d’autres questions. Peut-être que ce n’était pas le problème en lui-même qui m’avait détruit, mais ce que j’en avais fait, ce que je me suis faite. Peut-être que la douleur était née en moi, entretenue par mes propres pensées, mes propres peurs, jusqu’à ce qu’elle prenne des proportions que je ne pouvais plus contrôler.
Je marchais dans la rue, et je me sentais étrangement légère, mais pas d’une légèreté apaisante, pas cette légèreté que j'enviais aux autres. C’était une légèreté vide, comme si quelque chose avait été arrachée de moi, mais rien de bon n’était venu le remplacer. J’ai continué à marcher, le regard perdu, et une pensée m’a traversé l’esprit : si ce problème n’avait jamais vraiment compté, alors pourquoi toute cette douleur avait-elle semblé si réelle ? Et si rien de tout cela n’avait de sens, que devais-je faire du reste de ma vie ?
28/11/24 - Nastenka Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2024-12-12
J'ignorais l'existence de cette plateforme ou l'on pouvait partager ses écrits, et de manière anonyme !! Je serai ravie d'y déposer mes textes ! Merci le fil :)Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2024-12-12
Cette année 2024, je la vois comme une errance dans le brouillard. Ce brouillard qui ne dévoile que l’instant présent, cet “autour de soi” dont on parle souvent : Il efface l’avenir, il étouffe le passé, il dissout l’horizon lointain. Dans cette brume épaisse, tout semble se dissoudre, s’évanouir. Mes repères vacillent, mon équilibre chancelle, et le temps lui-même paraît suspendu, comme s’il refusait de poursuivre son cours. Il s’immobilise, s’efface, déserte ses propres exigences. Pourtant, ce n’est pas une fuite, ce n’est pas une échappatoire hors du monde. C’est autre chose. Dans le brouillard, tout se condense. Les choses proches deviennent d’une intensité inédite, presque vitale. Je ressens une étrange envie de m’enrouler en elles, de m’y blottir. Ce qui était insignifiant s’impose comme essentiel. Chaque détail, même infime, oscille entre angoisse et trésor. La simple présence humaine devient une boussole, un bien inestimable qu’il faut protéger à tout prix pour ne pas se perdre en soi-même. C’est dans l’autre que je me retrouve, que je me situe. Mes sens s’aiguisent, comme en alerte constante dans ce vide imprécis. Et pourtant, il y a une ouverture paradoxale dans cette fermeture de l’espace. Tout prend une densité nouvelle. Le froid durcit l’air, le givre emprisonne chaque goutte d’eau en éclats immobiles. Le monde se réinvente dans cette clarté floue, et moi, au cœur du brouillard, je redécouvre ma place, fragile, mais profondément humaine.Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2024-12-12
Maintenant, dites-moi : que peut-on attendre de l’homme ? C’est une créature qui s’habitue à tout, voilà, je crois, sa meilleure définition. Mais l’homme, cet être absurde, n’aime rien tant que fouiller dans les énigmes là où il n’y a peut-être rien à découvrir. Oh ! il aime aussi la destruction, et le chaos ; y a-t-il en lui, parfois, une secrète et obscure envie de détruire ce qui l’oppresse, même si c’est son propre bonheur ? Mais dans cette lutte absurde avec lui-même, il découvre, malgré tout, quelque chose : son âme, sa vérité nue. Et cette vérité, même douloureuse, finit par devenir tout ce qui le rattache au monde.Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2024-12-12
« Enfant du Moyen-Orient »
En ce mois de novembre, à seulement un mois de 2025, je fais face à une réalité sombre que je ne peux ni contrôler ni changer. Une réalité qui me poursuit, peu importe où je suis, une amertume indissociable du fait d'être enfant du Moyen-Orient. Peu importe ce que je fais, je ne peux échapper aux conflits et aux tensions, que je sois présent physiquement ou non.
Je pourrais prétendre que tout va bien, mais en vérité, tout va mal. On me dit souvent que j'ai de la chance de vivre à l'étranger, loin de ces conflits et de cette misère, mais qui leur expliquera que c'est justement de là-bas que viennent mes pensées les plus sombres? Cette pression psychologique m'écrase, ne me laissant même pas le temps de reprendre mon souffle, alors que les conflits se succèdent, et le soleil semble refuser de se lever.
Être enfant du Moyen-Orient, c'est vivre avec ce sentiment de culpabilité, d'appartenir à une terre qui semble ne plus être la mienne. C'est se réveiller chaque matin avec un avenir incertain. Être enfant du Moyen-Orient, c'est maîtriser toutes les langues pour pouvoir s'en sortir. C'est s'adapter à de nouvelles cultures et traditions, car les nôtres ne seront probablement plus jamais utilisées.
Être enfant du Moyen-Orient, c'est vivre avec ce sentiment constant d'exclusion même lorsqu’on croit être inclus. C'est porter en soi une tristesse qui semble empêcher tout bonheur complet. Être enfant du Moyen-Orient, c'est, vivre toute sa vie avec une anxiété profonde et persistante sans sérénité de l'esprit.
C'est ne pas connaitre le sentiment de paix ni de stabilité.
Se lever chaque matin et faire face à la cruauté du monde. Son silence. Qui tue, et laisse couler des vies dans un clin d’oeil.
Et pourtant, il y a cette force en moi. Une force que je ne comprends pas vraiment. Elle ne vient pas d’un optimisme naïf ou d’une résilience héroïque qu’on aime glorifier. Non, c’est juste une sorte d’instinct de survie. Pas pour vivre mieux, juste pour vivre, point. Peut-être que c’est ça, être enfant du Moyen-Orient. Ce mélange de rage silencieuse et de fatigue écrasante qui te pousse à continuer, même quand tu ne sais pas pourquoi.
Mais franchement, qu’est-ce que ça change ? Cette force, elle ne construit rien. Elle ne répare rien. Elle me permet juste de tenir debout alors que tout s’effondre autour de moi. Et c’est ça qui est le plus dur : tenir debout, tout seul, pendant que tout le monde regarde ailleurs. Parce qu’il n’y a rien de spectaculaire dans une vie qui s’écroule lentement. Pas de feu d’artifice, pas de drame hollywoodien. Juste un silence pesant, une indifférence qui te mange de l’intérieur.
Comme si le simple fait de respirer, ici ou ailleurs, suffisait à rappeler que ma vie n’a pas vraiment de valeur.
Et pourtant, on continue. Pas parce qu’on est fort ou courageux, mais parce qu’on n’a pas le choix. Peut-être qu’un jour, ce sera différent. Peut-être que ce poids qui nous écrase finira par s’alléger. Mais aujourd’hui, non. Aujourd’hui, tout ce que je sais, c’est que je suis là, que je respire, et que je porte tout ça avec moi, que je le veuille ou non.
MOUSSA WilliamPar un·e lecteur·ice anonyme, le 2024-11-24
« Enfant du Moyen-Orient »
En ce mois de novembre, à seulement un mois de 2025, je fais face à une réalité sombre que je ne peux ni contrôler ni changer. Une réalité qui me poursuit, peu importe où je suis, une amertume indissociable du fait d'être enfant du Moyen-Orient. Peu importe ce que je fais, je ne peux échapper aux conflits et aux tensions, que je sois présent physiquement ou non.
Je pourrais prétendre que tout va bien, mais en vérité, tout va mal. On me dit souvent que j'ai de la chance de vivre à l'étranger, loin de ces conflits et de cette misère, mais qui leur expliquera que c'est justement de là-bas que viennent mes pensées les plus sombres? Cette pression psychologique m'écrase, ne me laissant même pas le temps de reprendre mon souffle, alors que les conflits se succèdent, et le soleil semble refuser de se lever.
Être enfant du Moyen-Orient, c'est vivre avec ce sentiment de culpabilité, d'appartenir à une terre qui semble ne plus être la mienne. C'est se réveiller chaque matin avec un avenir incertain. Être enfant du Moyen-Orient, c'est maîtriser toutes les langues pour pouvoir s'en sortir. C'est s'adapter à de nouvelles cultures et traditions, car les nôtres ne seront probablement plus jamais utilisées.
Être enfant du Moyen-Orient, c'est vivre avec ce sentiment constant d'exclusion même lorsqu’on croit être inclus. C'est porter en soi une tristesse qui semble empêcher tout bonheur complet. Être enfant du Moyen-Orient, c'est, vivre toute sa vie avec une anxiété profonde et persistante sans sérénité de l'esprit.
C'est ne pas connaitre le sentiment de paix ni de stabilité.
Se lever chaque matin et faire face à la cruauté du monde. Son silence. Qui tue, et laisse couler des vies dans un clin d’oeil.
Et pourtant, il y a cette force en moi. Une force que je ne comprends pas vraiment. Elle ne vient pas d’un optimisme naïf ou d’une résilience héroïque qu’on aime glorifier. Non, c’est juste une sorte d’instinct de survie. Pas pour vivre mieux, juste pour vivre, point. Peut-être que c’est ça, être enfant du Moyen-Orient. Ce mélange de rage silencieuse et de fatigue écrasante qui te pousse à continuer, même quand tu ne sais pas pourquoi.
Mais franchement, qu’est-ce que ça change ? Cette force, elle ne construit rien. Elle ne répare rien. Elle me permet juste de tenir debout alors que tout s’effondre autour de moi. Et c’est ça qui est le plus dur : tenir debout, tout seul, pendant que tout le monde regarde ailleurs. Parce qu’il n’y a rien de spectaculaire dans une vie qui s’écroule lentement. Pas de feu d’artifice, pas de drame hollywoodien. Juste un silence pesant, une indifférence qui te mange de l’intérieur.
Comme si le simple fait de respirer, ici ou ailleurs, suffisait à rappeler que ma vie n’a pas vraiment de valeur.
Et pourtant, on continue. Pas parce qu’on est fort ou courageux, mais parce qu’on n’a pas le choix. Peut-être qu’un jour, ce sera différent. Peut-être que ce poids qui nous écrase finira par s’alléger. Mais aujourd’hui, non. Aujourd’hui, tout ce que je sais, c’est que je suis là, que je respire, et que je porte tout ça avec moi, que je le veuille ou non.
MOUSSA WilliamPar un·e lecteur·ice anonyme, le 2024-11-24
Comme une phrase abandonnée au milieu, l’amour glisse sous mes pieds, tel un tapis sans substance, mais aux couleurs magiques. Il route si vite que les détails ne sont que des filets de lumière scintillant autour de mes jambes, et qui n’auront jamais assez de poignée pour me tenir en place.
Comme une phrase arrachée de force, pourquoi je vis, pourquoi je meurs ? L’a si bien dit Daniel Balavoine. N’y a t-il pas d’autre mesure pour comprendre ce que l’on mérite ? Si je vis pour moi, pour eux, ou pour les deux, le doute a-t-il une fin ?
Mais aujourd’hui, quand je regarde le ciel. j’arrive à respirer. L’amour se dérobe toujours sous mes pieds, mais c’est peut-être moi qui cours. Ce n’est pas grave, je ne veux pas m’arrêter ; ce n’est pas une envie. Car si j’en venais toujours aux envies, je n’aurai plus d’envie, et moi, j’aime ça, les envies. J’aime ne pas les écouter, et vivre si pleinement qu’elles s’offrent à moi comme un cadeau posé sur les genoux.
J’aime me laisser aller à la vie. Oui, celle qui ne plaît pas toujours, qui me contraint et m’oblige à me lever le matin. Celle qui me fait avaler mon café en cinq minutes, parce que sinon, le bus sera parti. Celle qui me fait courir avec un sac de dix kilos qui aura mon épaule un jour. C’est grâce à elle que je peux admirer les choses, m’arrêter deux secondes et les voir pour ce qu'elles sont vraiment, pas comme je désirerais qu'elles soient.
Et voilà, la vie me prend en entier. Elle m’engloutit, elle s’infiltre dans mon sang et dans mes mouvements. Grâce à elle, je n’ai plus le sang glacé, et je ne suis plus au bord de la mort. Je n’ai plus envie qu’on m’engouffre dans une tombe pour observer les nuages pendant qu’ils passent. Grâce à elle, c’est moi qui passe désormais.Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2024-04-13
Flânant à l'intérieur de ces lieux tant arpentés, errant à la recherche de sa salle située à l'autre bout de l'UTC, je découvrais au détour d'un escalier une ribambelle de visages défilant à toute allure, tous suivant un cap bien défini. Dans cette marée humaine, mes yeux reconnaissent des profils. On s'est déjà croisés, entrevus ou même parlé. Mais eux et elles affectent de ne pas me voir, tout en me regardant. Ils et elles passent leur chemin... - et ça tombe bien, j'avais oublié leur prénom !Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2024-03-21
Composé uniquement de cinq lettres, ce mot est une constante de notre vie. Pourtant si insaisissable et indéfinissable, il a fait l'objet d'une flopée d'écrits par-delà les âges, les siècles et les millénaires, tant son poids fut (et reste toujours) si important.
Tant de définitions lui ont été attribuées; tantôt il apparaît puissamment en tant que sentiment, tantôt il donne des papillons dans le ventre, tantôt il s'exprime à travers un toucher... il vagabonde puis se retrouve entre des amis, il se meut pour cimenter les familles, il se transforme pour former de l'altruisme.
Cette merveille de l'univers qui nous est gracieusement offerte est l'une des plus belles richesses à notre disposition.
Aimons-nous les uns les autres !Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2024-03-10
Super le fil!Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2024-03-07
Mais en fait votre illustratrice elle est vraiment hyper talentueuse ! C'est fou ! Bravo à elle ! Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2024-01-10
Petit conseil musique : le groupe de rock alternatif Dead Poet Society ! En plus ils sortent bientôt un nouvel album, c'est le moment de les découvrir !Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2024-01-10
Connaissez-vous le jeu Chants of Sennaar ?
Il s'agit d'un jeu vidéo (vidéal ?) mêlant linguistique et mystère(s) ! Vous y incarnerez un.e voyageur.euse qui, au fil de ses pérégrinations, découvrira et explorera la tour dans laquelle iel se trouve. Durant votre aventure, vous devrez résoudre des énigmes et traduire les langues utilisés aux différents étages de la tour par les peuples y évoluant.
Inspiré du mythe de la Tour de Babel, ce jeu vous embarquera dans un monde aussi fascinant que coloré, un scénario aux multiples facettes ainsi qu'une narration habile et poétique !Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2023-12-13
Petit conseil musical : le groupe de folk allemand Faun ! Leur musique est très sympa pour qui aime ce genre ou voudrait en découvrir plus Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2023-12-12
Et si la rubrique Spotted du fil devenait L'endroit pour déclarer sa flamme pour tout l'UTC ? Ça serait cool nan ?Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2023-11-26
Y'a des pépites d'articles dans des anciens (très anciens ?) numéros !! Si vous ne savez pas comment occuper votre week-end je vous invite à prendre un petit temps de lecture :)Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2023-09-30
Petit conseil musical si vous ne savez pas quoi écouter en ce moment : You can let go de Half Moon Run (ce groupe est trop chouette <3).Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2023-09-25
Pamplemousse et pomme de pin... Une chose relie ces deux fruits qui semblent pourtant aussi éloignés qu'un paon et une mite : il n'existe aucun émoji à leur effigie et peut-être que cela manque cruellement aux discussions en tout genre. Qui n'a jamais rêvé d'une pittoresque pomme de pin ou d'un ravissant pamplemousse pour venir égayer un échange ?
Nous avons bien un dodo et une gousse d'ail alors pourquoi pas une pomme de pin et un pamplemousse ?
En bref, ces deux émojis méritent amplement leur place au sein du rayon fruits et légumes de nos claviers. Arrêtons là la discrimination de ces deux fruits purement et simplement splendides !Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2023-09-20
Réponse du Fil au message du 25/05 (ci-dessous) :
Comment marche le Fil ? Mais quelle bonne question ! Aujourd'hui, pour écrire dans Le Fil, il faut s'engager pour un semestre (six numéros = six articles) et suivre le calendrier de publication. Tu fais partie de l'asso', tu rédiges un article à peu près toutes les deux semaines, tu le déposes sur le site (on a une super interface et tout, c'est très pro !), quelqu'un de l'équipe de correction te relit, quelqu'un du bureau restreint valide le respect de notre convention avec le PVDC, qui à son tour valide, hop ! ça part en maquette, on imprime, on distribue, et voilà ! tu peux trouver ton article dans le Fil (papier, et en ligne aussi). Sacré processus éditorial, n'est-ce pas ?
Mais le truc incroyable, c'est qu'à partir du semestre prochain nous allons essayer de développer le site et les supports de diffusion des contenus du Fil : tu pourras aussi rejoindre l'équipe en tant que rédacteurice poncutel(le), sans avoir à respecter le calendrier, pour des articles sans contrainte de longueur -- mais qui ne seront donc pas dans le journal papier.
Si tu veux faire partie de l'aventure, n'hésite pas à nous contacter à lefil@assos.utc.fr !Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2023-05-26
J'ai envie d'écrire des trucs mais je sais pas trop comment ça marche Le Fil.Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2023-05-25
Merci à la personne qui rédige la rubrique sur sport & e-sport dans le Fil, maintenant je peux briller en société en parlant de basket et de S. Curry et en faisant des blagues sur le curry, c'est trop bien !Par un·e lecteur·ice anonyme, le 2023-05-23